Dans les grandes villes ou les petits villages

Dans les grandes villes ou les petits villages

Un nouveau voyage !

Nous sommes déjà en route dans un nouveau voyage :)

Durée : 9 mois

Destination : inconnue

Certitudes : aucunes

Planning : incertain, mi-septembre à priori mais au bon vouloir du 3ème voyageur !

 

 


30/05/2012
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ILHA GRANDE - RIO (Bre)

20 Octobre

Notre passage du Nordeste a la region de Rio se fait selon un timing digne d'un chronopost !

23h30 : atterrissage de l'avion a Rio

23h45 : diner a l'aeroport avec un mixto (plus ou moins un croque monsieur bresilien)

00h00 : brossage de dents

00h10 : installation du campement, c'est a dire sacs de couchage pour dormir + linge mouille mis a secher sur les sieges

00h20 : extinction des feux, enfin plutot on met nos "caches yeux"

3h45 : sonneries des montres

3h50 : rangement du camp de base

4h00 : taxi direction la gare des bus

4h30 : arrivee a la gare des bus + achats des billets pour Ilha Grande

5h00 : depart du bus pour Ilha Grande

5h10 : dodo dans le bus

7h00 : arrivee du bus au port de Mangaratiba

7h10 : petit dej' aux mixto (eh oui, encore ... )

8h00 : ferry pour Ilha Grande

9h30 : arrivee du ferry a Ilha Grande

10h00 : sieste !

Fin de l'operation logistique, deroulement sans accrocs, debut de l'operation detente : on profite de cette belle petite ile sans voitures, de ses plages, de ses ballades et de son ambiance decontractee .... Tudo bom !

Enfin, on a quand meme une petite reclamation a faire : quelle idee de mettre de l'eau aussi froide a cote de plages facon carte postale ou la temperature ambiante est de 30 degres ?! Meme les surfeurs sont en combi integrale !

 

24 Octobre

Pour notre retour a Rio nous avons opte pour une logistique plus legere et plus rapide  : bus + bateau en 4h30. Remi connait deja Rio mais pour moi, entre sa reputation dangereuse, l'envie de decouvrir cette "cidade maravihosa" et la chanson de Claude Francois en tete (Je m 'envole au Paradis, je vais a Rio ! De Janeiro !), je ne sais pas trop a quoi m'attendre...

Et bien en fait Rio est une ville mythique !

C'est un melange de modernite mais avec un petit cote nostalgique des annees 60.

C'est une grande ville mais entouree de plages, au milieu de morros (petites collines occupees soit par la nature soit par les favelas) et avec la plus grande foret urbaine au monde (c'est ce qu'ils disent en tout cas !). C'est a la fois des cariocas bodybuildes mais aussi le gras assume (il faut dire que vu la taille des maillots de bain, impossible de cacher le moindre bourrelet !) : l'effet paupiette est un standard pour certaines, les seins refaits pour d'autres ! C'est aussi les jus de fruits frais (delicieux!) vendus a tous les coins de rue, super "healthy", et en meme temps les lanchonetes avec les encas les plus gras aux autres coins de rue !

Quant au decor, je le trouve aussi tres joli : Pain de sucre, Christ redempteur, Copacabana, Ipanema, les arches de Lapa... je vous laisse voir les photos.

Tom Jobin et sa "Girl from Ipanema" remplacent Claude Francois qui s'envole au Paradis a Rio.

Nos journees sont au rythme de la bosa nova -tranquilo- et nos soirees a celui de la samba -avec caipirinha-.

Nous n'avons malheureusement pas eu le temps de prendre un cours de samba -ce qui ne nous a pas empeche de nous tremousser comme si on savait faire- mais nous avons passe un super moment en assistant a une repetition d'une troupe de samba pour le carnaval ! Le rythme des percussions, les danseuses, les chants, l'organisation, une super ambiance tout ce petit monde - de7 a 77 ans- super enjoue, wahou ! C'est Braziou ! et qu'est ce que ca doit etre pendant le carnaval !

Pas de match au celebre Maracana non plus, ferme pour cause de travaux pour la coupe du monde ... Bref, ca fait autant de bonnes raisons pour revenir un jour au Bresil !

En attendant, nous aurons l'occasion de reparler portugais d'ici une quinzaine de jours pour un week end prolonge a Lisbonne. Enfin, si nous survivons au passage de 35 degres, tongs, shorts, chapeau, caipi a pantalons, 10 degres, bottes, vestes, parapluie, metro ...

 

A tres (trop ?) bientot !

 

Chrystel


30/10/2011
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NORDESTE (Bre)

2 octobre

Cap sur le Nordeste en avion aujourd’hui : on retrouve la mer a Sao Luis et son centre colonial bariole et emaille d’azulejos portugais. Tout le monde est en tong ici et je ne comprends pas un traitre mot de leur accent.

Notre objectif pour les prochains jours est de descendre progressivement jusqu’a Salvador de Bahia par la cote. La premiere etape est la ville de Barreirinhas, porte d’entrée des Lencois Maranheses, un parc de dunes de sable blanc tachete de lagunes ephemeres après la saison des pluies.

 

4 octobre

Premiere journee de marche avec un guide dans les dunes, autant dire au milieu du desert : rien ni personne a perte de vue, a part quelques biquettes quasi sauvages ca et la qui etrangement survivent entre sable et soleil. On passe la nuit dans un oasis, Baixa Grande, a faire la lune dans des hamacs.

Deuxieme journee de marche, sans guide cette fois-ci ! Il s’en est fallu de peu qu’on ne soit pas toujours a errer la-dedans. Le plan etait simple, rejoindre la mer a 2 heures de marche a l’Est (vers le soleil levant, donc), puis longer la plage vers le Sud pendant 5 heures. En pratique, ca a ete plus complique : le soleil s’est vite retrouve a son zenith, les dunes hautes et fumantes faisaient obstacle a une progression rectiligne et on avait bien peu de reperes, rien ne ressemble plus a une dune qu’une autre dune ! On a fini par atteindre a la nuit tombee, fourbus, les humains, leurs crevettes grillees delicieuses et leurs hamacs.

 

8 octobre

1 journee et demi et 6 bus differents nous permettent d’atteindre Jericoacoara, station balneaire reputee, egalement en bordure de dunes. On passe 3 jours bien tranquilles, a siroter des capirinhas avec Katia et Simon, pique-niquer face a la mer, z’yeuter capoeristes, veliplanchistes et kite-surfeurs et decouvrir le coin. Tudo bem !

 

13 octobre

Ca fait 2 heures qu’on marche sous la pluie dans le parc de la Chapada Diamantina dans l’Etat de Bahia. On n’est pas seuls dans cette galere : 3 guides (!), les Espagnols Ruben et Alfonso et un future interne d’un hopital marseillais Ernest composent la troupe. Salvador de Bahia, ou on etait 3 jours plus tot sous le soleil, semble déjà loin. On campe en troglodyte, on rigole bien, seuls dans la nature.

Le lendemain, on atteint une superbe cascade au fond d’une vallee encaissee, le spot parfait pour une pub de Hollywood chewing-gum, puis on quitte nos camarades de trek pour rentrer a Lencois qu’on foule de nuit. Quelques heures plus  tard, on reprend notre degaine de parachutistes avant decollage pour monter a bord du bus de 7h30 pour Salvador de Bahia. De la, c’est par les airs qu’on quitte le Nordeste pour Rio de Janeiro.

 

Ate logo chicos!

 

Remi


29/10/2011
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BUENOS AIRES - IGUAZU (Arg)

25 septembre

Le volcan Puyehué nous joue encore des tours (l´aéroport de Puerto Madryn est fermé à cause de ses nuages de cendres), c´est donc après 20h de bus au lieu d´1h50 d´avion que nous arrivons à Buenos Aires ! Le plus grave dans tout ça c´est que l´on rate un bon asado (grillades) chez Clara et Luciano - l´Argentin que nous avions rencontré en Birmanie. Les 3 jours prévus pour visiter Buenos Aires se transforment donc en 1 jour et demi et c´est un peu dommage car nous avons un bon feeling avec cette ville. On visite le quartier de la Boca, le coin du port Puerto Madero, le centre historique, le quartier de Palermo et on passe 2 très bonnes soirées : la première à un concert de percussions, la Bomba del Tiempo, et la deuxième à prendre un cours de tango au milonga Catedral.

 

28 septembre

Nous quittons Buenos Aires au petit matin pour nous retrouver quelques heures plus tard dans la chaleur moite d´Iguazu. Notre mue, déjà commencée à Buenos Aires où nous étions en t-shirt, se poursuit : short, débardeur et sandales sont de sortie, les affaires chaudes gagnent le fond du sac jusqu´à notre retour. Après ces 3 mois d´hiver, c´est bien agréable !

Le lendemain, nous allons nous rafraîchir aux chutes d´Iguazu, sorte de brumisateur géant qui nous en met plein la vue. On passe la journée à contempler les chutes sous toutes les coutures, regarder les oiseaux, suivre les coatis. 

 

30 septembre

Voici venu le temps du dernier pays de ce voyage, nous passons la frontière et nous voilà au Brésil (Brasiou en brésilien) ! Nous visitons Itaipu, le 2ème plus grand barrage au monde situé entre le Brésil et le Paraguay. Enfin, après une journée tranquillou à Foz de Iguaçu, nous reprenons le chemin de l´aéroport car nous avons changé de programme : au lieu du Sud du Brésil, nous partons au Nordeste pour un trip de São Luis à Salvador de Bahia. Nos sandales à scratch frémissent, elles sont peu à peu cernées par des havaïanas, l´heure de leur retraite approche...

 

Ate logo

 

 

Chrystel 


10/10/2011
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PATAGONIE (Chi et Arg)

5 septembre

Le cargo chilien qui doit nous permettre de relier aujourd´hui avec veaux, vaches, cochons la ville de Puerto Natales en Patagonie Sud est en panne à 1000 kms de là et, avec le tissu glacé qui recouvre les mers sur le trajet, une semaine à 10 jours d´attente sont à prévoir. Un volcan du coin ayant fait voler en éclat le couvercle de sa cocotte-minute, l´accès par voie de terre est lui aussi compromis ! Reste les airs pour nous échapper et c´est donc un avion qui nous envoie à Punta Arenas, sur les rives du détroit de Magellan. Magellan, les Chiliens disent Magallanes, le premier des globe-trotteurs (même s´il n´a pas terminé son tour du monde, il est mort avant), notre saint-patron en quelque sorte.

Le 6, il neige à grosses gouttes, la ville se couvre de blanc. On loupe ici pour la seconde fois les manchots, ils arrivent en octobre par milliers dans la région... damned !

Le 7, on traverse en bus la Terre de Feu, 12h sur des routes terreuses avec le passage du détroit en ferry. Terre de Feu est un drôle de nom, on ne voit que des étendues nues et arides balayées par les vents, rien en tout cas pour faire un feu de forêt. Tout est plat pendant 10h puis, 2h avant d´atteindre Ushuaia côté argentin, les Andes qu´on croyait avoir laissées derrière nous depuis belle lurette surgissent mystérieusement avant de terminer dans la mer.

 

8 septembre

Nous passons 4 jours à Ushuaia, au bord du canal de Beagle. On est à la pointe la plus australe du continent, à 1200 bornes de l´Antarctique. La ville se vante à tous les coins de rue de sa situation au bout du monde : ruta, correo, ciudad, todo est à la sauce "del fin del mundo". Enfin, à mon avis, ils ont tort, les Argentins, de considérer cette terre comme la "fin du monde", elle est tout à fait hospitalière : une très belle région faite de montagnes escarpées qui se mirent dans des lacs et des mers (la Suisse ?). A notre programme : conduite de chiens de traineaux (génial), VTT dans la boue et la neige du parc national Tierra del fuego, marche au Cerro Marcial, sortie en catamaran à touristes sur le canal Beagle, visite d´un musée consacré aux peuplades de la région - où on apprend qu´elles vivaient majoritairement nues malgré le froid coupant, enduites de graisse de lions de mer, car les vêtements sèchent moins vite que la peau.

 

14 septembre

De retour au Chili, on loue tente et tapis de sol pour affronter la rigueur hivernale au parc Torres del Paine : 4 jours de marche entre lacs, glaciers, montagnes et pics rocheux. Des conditions un peu rudes de vent et de pluie, avec nuit blanche au milieu du trek, la tente manquant de s´envoler ou s´éventrer sous les coups de bourrasques furieuses. Parc superbe. On rentre le 17 en soirée à Puerto Natales décoré de bleu, de blanc et de rouge pour les "fiestas patrias", la fête nationale du 18 septembre. Ca aurait pu être notre 14 juillet ! Le bal municipal ce soir se fait sans nous - occupés que nous sommes à écraser nos lits de toute notre fatigue.  

 

18 septembre

5h30 de bus sur des plateaux désertiques nous ramènent en Argentine, à El Calafate. La star ici s´appelle Perito Moreno, un glacier magnifique qu´on va voir le lendemain. C´est un des rares glaciers "stables" du monde - celui-là ne recule pas. Cette masse roule de tout son poids sur le sol et s´effrite bruyamment à son extrémité. Ce jour-là, c´est grand soleil, pour ne rien perdre de la beauté froide de ce glaçon.

 

20 septembre

Un jet d´avion nous catapulte à Puerto Madryn, face à l´Atlantique. En voitures de loc avec Anke, Ursula, Julien et Stéphanie, on met d´abord cap au Sud le 21 à la rencontre d´une colonie de manchots à Punta Tombo. Ce coup-ci est le bon ! Les mâles sont déjà là, à attendre sans broncher leur femelle dans des terriers pour les mieux lotis, des sortes de nids de poule pour les autres. Ils sont des centaines à veiller, rejoints par d´autres petits bonshommes à la démarche mécanique tout juste sortis de la flotte. Le 22, la journée est consacrée à parcourir la péninsule Valdes, avec son clou : 2 heures de bateau au milieu des baleines franches australes venues près des côtes pour batifoler et mettre bas. De nombreuses femelles font le poirier, la queue hors de l´eau comme dans un ballet aquatique. On voit aussi ce jour-là 2 bancs de lions de mer, épaves malhabiles vautrées sur la plage. 

 

Finie l´immense Patagonie, la suite du voyage se poursuit plus au Nord...

 

 

Hasta luego amigos,

 

 

Rémi


10/10/2011
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